Du soleil, de la bonne humeur, les animations du Relais Initiatives Habitants du quartier de la Brunetière, une petite restauration assurée par l’équipe de l’accompagnement à la scolarité du quartier Baltiss, la buvette tenue par la Farandole des Quartiers, de l’enthousiasme et un public nombreux. Tout était au rendez-vous pour la soirée inaugurale de l’édition 2024 d’Émotions de Rue, soirée où étaient proposés deux spectacles : une variation de danse contemporaine puis du théâtre clownesque et acrobatique.
De l’ombre à la lumière, présenté par l’atelier de danse contemporaine de la MJC de Voiron annonce la couleur dès l’introduction musicale qui dit grosso-modo “Si tu veux rester en vie, tiens-toi loin de l’ombre”. Alors, il et elles dansent, d’abord seul·e, chacun et chacune quelque peu dans son ombre personnelle, puis en duo/trio et le groupe se met en mouvement encore et encore ensemble, et on s’émeut ensemble, et on termine ensemble dans la lumière et l’allégresse.
Les Frangines Duguidon de la compagnie La Baraque à Plume sont ensuite arrivées parmi le public pour l’emmener dans l’univers des contes pour enfants avec quatre personnages féminins. Ces personnages, incarnées par les Frangines, ont un moyen de locomotion inattendu puisqu’elles se déplacent à vélo. Le fil conducteur du spectacle se construit autour du livre de contes et de
différents vélos plus ou moins vintages, engagés dans des courses cyclistes ou des ascensions de cols mythiques. Les unes après les autres, Boucle d’or, Le Petit Chaperon Rouge, la Belle au Bois Dormant et Cendrillon entrent en scène avec des détournements loufoques de leurs aventures. En prenant comme référence quatre personnages de contes bien connues, Les Frangines savent
comment faire réagir le public et notamment les enfants qui sont de fins connaisseurs de ces histoires. Au cours des différentes aventures, des membres du public sont invités à participer à l’action. Le public rythme le récit en reprenant en chœur le refrain d’une chanson connue, adaptée au vélo et déclinée en plusieurs versions. La conclusion générale c’est que “assis sur une selle, la vie est plus belle”.
Marie