©Y.Jacquemet
A-Tika, Family
2OO personnes se sont réunies au fond du Jardin de ville sous les sapins pour voir la prestation de la Cie A-Tika dans le spectacle Family .
5 danseurs dont 4 sont natifs du Pays Voironnais.
La compagnie s’entraine aux MJC de Voiron et de Grenoble.
Elle est composée de danseurs amateurs et semi-professionnels basée à Saint Martin d’Hères. La chorégraphe : Corinne, la doyenne du groupe.
Leur sigle dessiné par leurs bras et corps : A pour Corinne, T pour Tom, I pour Emma, K pour Margot et A pour Thallia.
Spectacle vivifiant, enthousiasmant, multivitaminé qui a magnétisé le jeune public ainsi que les plus âgés pris au jeu des danseurs.
Belle performance artistique mélangeant les styles Hip-hop, Dance hall, Street Jazz, mélange qui fait la force de leur prestation.
Excellent spectacle de danse qui a ouvert la journée Émotions de rue du 8 Juillet et donné du tonus à tous !
Brigitte T.
Jérémy Neuviale, Bitume
Cie Sale Gamine, La chasse est ouverte
Ce spectacle, sous forme de théâtre musical, traite des violences physiques et psychologiques faites aux femmes : un sujet de société, mais qui date aussi dans l’histoire, notamment par le traitement qui était réservé aux sorcières. Le personnage central est mademoiselle Rose. Le spectacle est son procès pour avoir émasculé son compagnon qui était violent avec elle. Rose, nous ne l’entendrons que pendant la deuxième partie du spectacle, où elle nous livrera le témoignage de sa vie, de ses souffrances, de ses rêves. Lisa Lehoux, la comédienne, interprète et alterne brillamment tous les personnages du spectacle : de la présidente du tribunal, qui introduit les faits et impose au public de l’appeler madame LE président, un titre masculin pour s’imposer dans un monde dirigé par les hommes, aux trois femmes témoins de Rose : sa mère qui a fait comme elle a pu ; la voisine aigrie pour qui Rose est une sale gamine qui ne pouvait que “mal finir” ; la collègue et amie qui retourne l’accusation contre le harcèlement et la violence des hommes que Rose et elle subissent. La présidente fait le lien entre chaque témoignage, par des commentaires colorés. Si le sujet est grave, il est traité avec beaucoup d’humour. Pour tous les personnages, Lisa joue avec la richesse de la langue, rebondit sur les réactions du public, elle appuie ses propos par des chansons du répertoire populaire et s’accompagne à l’accordéon. A la fin du procès, la présidente demande au public de délibérer pour statuer sur la culpabilité ou non de Rose. Le public de Voiron ce 8 juillet l’a déclarée non coupable. Toutefois, comme l’a évoqué, le personnage de la présidente du tribunal, on ne peut pas enfermer les femmes dans le seul choix entre violence et soumission. La conclusion s’impose, à la fin Lisa et des femmes du public se lèvent pour chanter “Debout les femmes”.
Marie T.
